L'intersyndicale est composée ainsi :
Atos Origin System Intégration : CFDT, CGT et UNSA ;
Atos Origin Worldline : CFDT et CGT ;
Atos Origin Infogérance : CFDT, CGT et FO

jeudi 6 mai 2010

6 mai

A partir du point de rassemblement place des Iris, les 400 salariés présents ont manifesté en cortège sur le parvis de la Défense pour rejoindre ensuite la tour des Miroirs.


Une délégation est partie présenter, une nouvelle fois, les revendications à la direction, représentée par Arnaud Ruffat, le patron de la GBU France.

Les réponses de la direction :

  • La direction a tenu ses engagements et a débloqué la tranche conditionnelle (passage de l’enveloppe de 0,45% à 1%).
  • Concernant les augmentations générales : il y a déjà des augmentations générales sélectives (les salaires inférieurs à 30 K€ : 0,45% au 1/1 et 0,55% au 1/7 pour 2000 salariés). Pour les autres, ce sera des augmentations individuelles basées sur les critères de superperformance, de juniorité, …). L’ensemble des salariés ont touché la participation !
  • Concernant la réouverture des négociations. Les négociations seront réouvertes en novembre (pour 2011). Des négociations seront ouvertes dans chacune des entités sur l’intéressement.
  • Concernant les salariés ayant été promus mais sans avoir eu d’augmentation, ils ont invité les représentants du personnel à remonter ces situations.
La direction une nouvelle fois ferme la porte à toute discussion et reste sourde aux préoccupations de ses salariés.

De nouvelles mobilisations ont eu lieu sur chacun des sites après de multiples actions depuis février avec des temps forts : le 4 mars, le 1er avril. Des milliers de salariés ont participé à ces multiples actions. pour réclamer des augmentations générales.

En outre la formation est toujours dispensée au compte-goutte, nos conditions de travail continuent à se dégrader au travers des déménagements (notamment celui de Bezons), au travers de la mise en place du lean management et son corollaire l’accroissement de la charge de travail. Tout ceci contribue à alimenter le malaise.

En l’absence de signaux forts, la direction prend la responsabilité d’accroître la démotivation de ses salariés.

les organisations syndicales se retrouveront dans la semaine du 10 mai pour débattre des suites à donner au mouvement.

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