Les organisations syndicales étaient convoquées, hier, pour faire un point sur la clause conditionnelle. Le calendrier présenté par Gilles Grapinet (directeur général adjoint du groupe) prévoyait que, courant avril, soient annoncés les critères qui devaient permettre à la direction de décider, en juillet, le passage de l’enveloppe de 0,45% à 1% (voir communiqué du 31 mars).
Finalement la direction a confirmé, dès aujourd’hui, qu’elle faisait passer l’enveloppe à 1% pour 2010 avec application en juillet 2010. Cette mesure s’appliquera à l’ensemble des sociétés du groupe.
Finalement la direction a confirmé, dès aujourd’hui, qu’elle faisait passer l’enveloppe à 1% pour 2010 avec application en juillet 2010. Cette mesure s’appliquera à l’ensemble des sociétés du groupe.
Les principales mesures pour intégration :
- 1% d’augmentation pour les salaires inférieurs à 30k€ sur 2010
- Une enveloppe de 200K€ pour corriger les inégalités Homme/Femme
- Elle va étudier les cas des 460 salariés non augmentés depuis 2007
- Le solde étant réservé aux augmentations individuelles
La Direction n’a pas répondu à notre demande d’augmentation générale pour tous.
Nous sommes obligés de constater que :
Les résultats de l’an passé ont été obtenus grâce à l’ensemble des salariés. La direction a introduit une nouvelle catégorie de personnel : les super-performants, à qui est destinée l’essentiel des augmentations individuelles, sans aucune transparence. La direction fera ce qu’elle voudra. Nous pensons que la majorité subira, une nouvelle fois, le gel de leur salaire.
Cette avancée du calendrier est une des conséquences de notre mobilisation. Cela nous invite à poursuivre afin qu’il n’y ait pas de laissés pour compte. De ce point de vue, la seule réponse ne peut passer que par une augmentation générale. Nos collègues belges de Worldline rejoignent le mouvement sur la question des salaires, ils se sont mis en grève et ont manifesté le 22 avril devant l’assemblée générale des actionnaires.
Cette avancée du calendrier est une des conséquences de notre mobilisation. Cela nous invite à poursuivre afin qu’il n’y ait pas de laissés pour compte. De ce point de vue, la seule réponse ne peut passer que par une augmentation générale. Nos collègues belges de Worldline rejoignent le mouvement sur la question des salaires, ils se sont mis en grève et ont manifesté le 22 avril devant l’assemblée générale des actionnaires.
Nous appelons tous les salariés à agir sur chaque site, en décidant de toutes les formes de mobilisation et d’action nécessaires à l’aboutissement de nos revendications.
Dès maintenant : Signez la pétition : http://6981.lapetition.be/
Tous ensemble, préparons la journée du 6 mai
Tous ensemble, préparons la journée du 6 mai
Le 23 avril 2010
CFDT CGT UNSA d'Atos Origin Intégration
CFDT CGT UNSA d'Atos Origin Intégration
Refuser de revaloriser un salaire, c'est refuser de payer un travail à sa véritable valeur, tel que cela a été convenu lors de sa signature par les deux parties. Cela ne peut-il pas être considéré comme une rupture abusive du contrat de travail du fait de l'employeur ?
RépondreSupprimerEn tout cas, grâce au refus de revaloriser les salaires, nos employeurs peuvent revaloriser les leurs et s'augmenter en prime ! Ne serait-ce pas de l'abus et du détournement de bien social ?
Ca veut dire quoi "1% d’augmentation pour les salaires <>" ? Ca touche qui exactement ?
RépondreSupprimerLa loi interdit d'indexer les salaires. Il n'y a donc aucune obligation pour l'employeur de revaloriser les salaires. On ne peut donc parler de rupture abusive en droit.
RépondreSupprimerConcernant le second commentaire une partie de la phrase n'a pas été prise en compte. Donc les salires inférieurs à 30 K€ seront revalorisés de 1% en 2010 soit à,45 % au 1/1 et à,55% au 1/7
Etant donné que les débrayages et les occupations de client n'y ont rien fait, j'aurais plus pensé qu'il était temps d'agir en durcissant le mouvement.
RépondreSupprimerJ'avais pas envisagé de le durcir à coup de pétitions. Si c'est tout ce qui reste au mouvement, il ne nous reste plus qu'à demander pardon à nos managers et à se remettre au travail.
Je vois qu'il s'agit d'Intégration, pouvez-vous me dire si on a un retour pour Infogérance ?
RépondreSupprimerSinon je fais un constat : les augmentations annoncées comme systématiques et générales pour les salaires <30k€ ne le sont pas car pour TPI il y a un critère d'ancienneté (être dans la boite avant le 1 septembre 2009 et tant pis si on a enchaîné auparavant CDD ou intérim, ça ne compte pas).
Il ne s'agit donc pas d'une augmentation générale mais bien d'une augmentation individuelle soumise à critère d'ancienneté !
Bref, les nouveaux embauchés avec les salaires que vous savez ne seront pas revalorisés en 2010, les bas salaires ont encore de beaux jours devant eux ...
J'aurai souhaité avoir une explication ou un retour de la part de l'Intersyndicale sur ce sujet. Par avance merci.
Je suis allé voir la pétition proposée
RépondreSupprimeret je ne peux signer ça désolé
il n'y a aucune revendication chiffrée, c'est difficile de s'engager pour un objectif non chiffré
annoncez un pallier minimum pour TOUS( même les plus haut) , mais engagez vous sur des chiffres pour lesquels il ne peut y avoir de recul de votre part et de la part des salariés
Je pense que c'est la raison pour laquelle il n'y a pas de réel engagement de la part des Atosiens
Il est peut-être interdit d'indexer les salaires sur l'inflation mais rien n'interdit une négociation pour contraindre le patron à revaloriser l'ensemble des salaires. Cela éviterait la baisse systématique de la valeur travail. C'est cela qui constitue la modification abusive du contrat de travail ! Cela par abus d'autorité.
RépondreSupprimerDe plus, la part qui devrait-être réservée à ces revalorisations salariales sert à l'augmentation massive des rémunérations de nos patrons. C'est un scandale que vous couvrez en faisant délibérément l'amalgame entre "revalorisations" et "augmentations" !
L'augmentation, je n'en ai rien à faire car c'est un aspect qui est à la libre diligence du patron et à sa propre discrétion !
Alors que la revalorisation devrait-être implicitement obligatoire.